Edito Juin 2025
Les familles, l’avenir des peuples !
Dans Sa prière à la fin de Sa vie terrestre, le Christ demande que nous soyons tous « un », dans nos familles et là où nous vivons, travaillons et étudions. Il s’agit là du plus grand bien que l’on puisse désirer, car cette union universelle réalise entre les créatures la communion éternelle d’amour dans laquelle s’identifie Dieu lui-même.
Le Seigneur ne veut pas que nous nous unissions pour former une masse indistincte. L’unité pour laquelle Jésus prie est donc une communion fondée sur l’amour même dont Dieu aime, d’où viennent la vie et le salut. En tant que telle, elle est avant tout un don que Jésus vient apporter. Le Père ne nous aime pas moins qu’Il n’aime son Fils unique, c’est-à-dire infiniment. Dieu n’aime pas moins, parce qu’Il aime d’abord, Il aime le premier, et c’est Sa vie, donnée pour nous dans le Christ, qui nous rend un, qui nous unit entre nous.
Dès notre naissance, nous avons eu besoin des autres pour vivre, seuls nous n’y saurions pas y arriver : c’est quelqu’un d’autre qui nous a sauvés, en prenant soin de nous, de notre corps comme de notre esprit. Nous vivons donc tous grâce à une relation.
Ainsi nous serons un signe de paix pour tous, dans la société et dans le monde. Et n’oublions pas : c’est dans les familles que se construit l’avenir des peuples.
C’est pourquoi je vous encourage à être, pour vos enfants, des exemples de cohérence, en vous comportant comme vous voulez qu’ils se comportent. Et vous, enfants, soyez reconnaissants envers vos parents. Et vous, chers grands-parents et personnes âgées, je recommande de veiller sur ceux que vous aimez.
Dans la famille, la foi se transmet avec la vie, de génération en génération : elle est partagée comme la nourriture sur la table et les affections du cœur. Cela en fait un lieu privilégié pour rencontrer Jésus, qui nous aime et veut notre bien, toujours.
Le Pape Léon XIV, homélie du Jubilé des familles, dimanche 1er Juin 2025